Portage (3) : les bienfaits physiques

L’un des premiers bienfaits physiques que l’on peut noter est dû aux bienfaits psychologiques dont je vous parlais dans mon billet précédent : « Le portage (2) : les bienfaits affectifs et psychologiques« . La diminution de l’angoisse et le bien-être ressentis par l’enfant porté améliorent son sommeil, sa digestion et donc sa croissance et son développement.

Ensuite, le bercement du portage améliore stimule le système nerveux du bébé dont, entre autres, le sens de l’équilibre. Son tonus du cou et du tronc ainsi que sa capacité d’adaptation aux différentes positions sont bien meilleurs. (source)

On pourrait croire que les enfants portés développent une faiblesse musculaire dans les jambes et marchent plus tard. Curieusement, c’est tout le contraire ! (source)

A Bogota, en 1979, beaucoup de bébés naissaient prématurés et les hôpitaux, dramatiquement sous-équipés, manquaient de couveuses. On inventa donc la méthode dite des « bébés-kangourous« . Le prématuré est placé contre sa mère, entre ses seins, peau à peau, puis on les recouvre ensemble. On a découvert avec étonnement la très grande efficacité de cette méthode au point qu’on l’utilise parfois en alternative à la couveuse même dans les hôpitaux bien équipés.

Pour les prématurés ou les enfants hospitalisés à leur naissance, le portage permet de créer le lien physique que l’hospitalisation a empêché. C’est un grand accélérateur de rétablissement.

Enfin, en portant le bébé en « grenouille » (jambes écartées, genoux remontés), on limite le risque de dysplasie de la hanche. (source)

Lire aussi : Le portage (2) : les bienfaits affectifs et psychologiques
Le portage ? Il a tout bon ! (1)
Vive les porte-bébés !

Photos : 1 & 2 – Wikicommons