L’analyse génétique a fait des progrès spectaculaires. Elle permet actuellement de connaître le sexe de Bébé dès la 6ème semaine de grossesse. Un marché prospère s’annonce pour les deux sociétés qui ont mis en vente le kit pour connaître le sexe de Bébé.
Mais ce marché ne comprendra pas ces parents qui ne souhaitent pas connaître le sexe de leur enfant avant la naissance. Qui font à l’ancienne, en quelque sorte.
Pour certaines futures mamans, cette décision apporte un charme supplémentaire à la naissance, et plus d’émotion. Sont-elles minoritaires ?
Oui, mais pas tant qu’on pourrait le penser. Les résultats du sondage réalisé par le site Meilleurs prénoms entre 2005 et 2006, auquel 13 000 personnes environ ont répondu, sont surprenants. En France, 74% des futurs parents qui attendent leur premier enfant souhaitent connaître son sexe. Ils sont 72% au second et 68% au troisième à avoir pris cette décision.
Les futurs parents belges, suisses et canadiens donnent des réponses similaires, mais la différence est moins importante entre les enfants. Ils sont ainsi 67% à dire vouloir connaître le sexe de leur premier bébé.
Les parents français auraient-ils plus envie de tout connaître de leur premier enfant, avant sa naissance ?
Comme pour toute enquête, ces chiffres sont, certes, discutables. Il reste que ce mystère autour du sexe de l’enfant à naître représente une véritable tendance.
J’imagine qu’il n’est pas facile pour ces futurs parents de résister aux assauts des magazines abondant de layette rose et bleu. A moins que leur décision ne soit motivée aussi par ce souhait de résister à ces stéréotypes ?
Photo : Flickr.
C’est l’inverse : 74 % des parents souhaitaient connaître le sexe du premier bébé avant sa naissance. Les parents « à l’ancienne » sont minoritaires.
Merci. J’intègre la modification.