Rubéole : n’attendez pas qu’il soit trop tard

Rubeole_1_2Le dernier numéro du Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) fait un point sur  la surveillance « des infections rubéoleuses chez les femmes enceintes et des rubéoles congénitales » qui a été instaurée en 1976 via un réseau de laboratoires.

Son constat est alarmant. Malgré un très, très léger mieux, la situation est toujours loin d’être satisfaisante. Ainsi, sur 26 infections rubéoleuses sur 2004 (10) et 2005 (16), 9 ont eu une issue bien triste : 4 enfants sont nés atteints de rubéole congénitale malformative (RCM) et il a fallu interrompre 5 grossesses.

Rubeole_2L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise une couverture vaccinale à 24 mois de 95%, or la France n’en est qu’à 87%. Le virus est donc toujours largement en circulation sur notre territoire et il est particulièrement dangereux en cas de grossesse. Plus la contamination se fait tôt dans la grossesse, plus les conséquences sur le fœtus risquent d’être importantes.

Si vous n’avez jamais été vaccinée ou si vous n’en êtes pas sûre, parlez-en à votre médecin (généraliste ou gynéco), il vous prescrira le vaccin et, après une petite piqûre, vous mettrez vos futurs enfants à l’abri.

Parlez-en aussi autour de vous, les très jeunes mamans sont les premières concernées dans les infections rubéoleuses. Si vous avez des petites sœurs ou cousines, si vous êtes prof ou animateur, faites passer le message.

Lire aussi : Suivi prénatal (3) : petit rappel sur les 7 visites
Enceinte ? Arrêtez les cacahuètes !

Photos : Eddmun & Valsilvae – Stock Xchng

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *