Le dépistage du diabète de grossesse

Grossesse Le dépistage du diabète gestationnel (de grossesse) est un examen non obligatoire, mais recommandé de manière systématique par le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) et l’OMS.

Mais, en l’absence de données claires sur l’utilité de cet examen, les praticiens décident de le prescrire ou non à leurs patientes.

Actuellement, ce dépistage est préconisé à toutes les femmes enceintes en Australie, en Angleterre et en Ecosse. Aux Etats-Unis et au Canada, il est en revanche ciblé sur une population à risque : selon l’âge, les antécédents obstétricaux, les antécédents personnels et familiaux, et selon l’ethnie – car les ethnies d’origine asiatique, africaine, hispanique ou indienne des Amériques ou des Iles du Pacifique sont plus exposées à cette maladie.

Le diabète gestationnel apparaît vers le 6ème mois de grossesse et concerne environ 5-6% des femmes enceintes. En général, il disparaît après l’accouchement. Mais s’il n’est pas dépisté, il peut entraîner des conséquences graves pour le bébé, allant même jusqu’à la mort in utéro ou l’accouchement prématuré.

Si vous avez cette maladie, une surveillance médicale s’imposera. En général, le simple régime alimentaire sera suffisant pour éviter toute conséquence désagréable.

Il est dû au fait que le pancréas n’augmente pas sa production d’insuline en réaction aux hormones placentaires qui perturbent l’équilibre du sucre dans le sang.

Le dépistage consiste en la prise de glucose, qui peut se faire à jeûn. L’analyse du sang permettra de connaître la proportion du sucre et donc l’activité du pancréas.

Quand le test est fait à jeun, il reste la plus désagréable de tous les examens qu’on doit faire pendant la grossesse !

Lire le rapport de la Haute Autorité de Santé sur le diabète gestationnel et l’article du site canadien Bebesinfos.

Photo : Flickr.

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