La prématurité fait souvent l’actualité et ce risque est bien connu des futurs parents. Le dépassement de terme, en revanche, est bien plus ignoré et pourtant les risques qu’il fait peser sur la santé du bébé sont bien réels.
On parle de dépassement du terme lorsque la naissance n’est toujours pas survenue à la fin du 9ème mois de grossesse (environ 41 semaines d’aménorrhée). Il n’y a pas de durée exacte connue de la gestation chez l’être humain et il est parfois difficile de connaître le jour de la conception. Une variation de quelques jours n’a donc rien d’étonnant.
D’après GynéWeb :
« on parle de grossesse prolongée, au-delà du terme théorique, plus de 10 jours, soit 42 SA. Le dépassement de terme est évalué à 10 % des grossesses, à 2,5 % si le terme est calculé par une échographie avant 20 SA, et à 1,1 % en cas de concordance entre la DDR et une échographie de 12 SA. »(SA : semaines d’aménorrhée, DDR : date des dernières règles)
S’il n’y a vraiment pas lieu de s’affoler si le jour prévu se passe sans que Bébé n’arrive, il est tout de même important de se faire suivre attentivement. Le liquide amniotique peut se dégrader et une souffrance fœtale peut apparaître.
Contactez votre obstétricien ou votre sage-femme et restez en contact rapproché. Au bout d’une semaine de retard ou en cas de signes inquiétants, l’accouchement sera déclenché. Il se peut qu’on vous propose un traitement auparavant, qui sera destiné à assouplir le col de l’utérus et donc à faciliter ce déclenchement. En cas d’urgence, une césarienne sera pratiquée.
Mon fils est né avec 7 jours de retard, il a suffi que ma gynécologue évoque le terme de « césarienne » pour que le travail se déclenche naturellement dans l’heure qui a suivi !
Photo : bnim – Flickr