Est-ce que vous vous êtes demandés pourquoi les peluches tout douces qu’on trouve dans les rayons naissance sont si petites ? On pourrait penser que l’explication réside dans la proportion du jouet par rapport au nouveau-né. Si c’est la vraie raison, on ne peut que s’interroger sur l’utilité d’une peluche pour le nouveau-né : celui-ci est trop petit pour devenir doudou addict.
Comme le remarque un jeune papa sur son blog, le petit tout-petit préfère les jouets bariolés ou clignotants, correspondant à ses capacités visuelles. Or, ces jouets sont des jouets « de jour », pour l’éveil, mais pas vraiment indiqués pour apaiser Bébé et l’aider à s’endormir.
J’ai trouvé une autre raison pour expliquer le choix des fabricants : les indications de Françoise Dolto, la célèbre psychanalyste spécialiste des enfants. Elle disait qu’un jouet en peluche ne devrait pas être plus grand que la longueur du bras de l’enfant, allant du bout du majeur au creux de son coude. Elle estimait que cette proportion était la bonne car elle correspondait à celle du bébé par rapport à l’adulte.
Le problème apparaît si Bébé, lorsqu’il grandit et s’intéresse aux peluches susceptibles de devenir doudous, n’est pas de l’avis de Françoise Dolto. Certains enfants, dont les miens, préfèrent les jouets géants, à leur taille. On pourrait imaginer qu’ils trouvent ainsi un double d’eux-mêmes, ce qui me semble être la véritable signification de l’objet transitionnel.