Des voix s’élèvent actuellement pour dénoncer la médicalisation de la naissance. On met généralement en avant le fait que le recours aux analgésiques (médicaments anti-douleur), notamment à l’anesthésie péridurale, auraient été généralisés tout récemment, après la seconde guerre.
Quel ne fût pas mon étonnement lorsque j’ai lu, par hasard, dans un Formulaire de la Faculté de médecine de Vienne datant de 1891, les préconisations suivantes : « Si l’agitation est grande et la sensibilité excessive, il est permis de faire une injection de morphine » pendant le travail. On peut également lui administrer du chloroforme. Après l’accouchement, « si les douleurs ont été longues, violentes et qu’on ait du faire des opérations, on pourra donner une dose de cinq centigrammes d’opium. »
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